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THE HOUSE THAT NEVER SLEEPS / 15-16 / 04 / 2023
Solo show

Ivry-sur-Seine

Six months in Porto, one house, twenty two people and the Ghost who sleeps in the basement.

No worries, we kicked down the damn door and broke into his hiding place, turned off all the electricity and played hide and seek in the dark. 

Once every week the house is reborn and each of us follows the natural flow of the rhythm. It’s a metamorphosis. The caterpillar becomes a Trash Bag Diva, a Drag Queen, Britney Spears or Freddy Mercury. Some of us play Euphoria characters, others are jellyfishes or emperors, just let your imagination fly, there are infinite identities. Here’s the place where a toilet seat becomes a necklace and a yoga mat a dress. I chose to be a shooting star. Later it all made sense 'cause I fell, smashed my head and kissed the bathroom floor. But no worries, it was just a glitter storm and my guardian angel took care of me.

At 8am we’re still in the living room where the smoke keeps us warm. We barely talk, we communicate telepathically and I promise you, a Daft Punk song early in the morning does all the magic.
Ritually, every evening we watch the sunset in Palacio de Cristal, drinking cheap wine until the night falls and I can’t stop myself from stealing flowers all along the way.
French kiss to chaos, yet a peculiar harmony.
22 precious stones, 22 life stories and as many emotions as the grains of sand on the beach, the night we went swimming in the ocean.
I paint so I don’t forget.

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KILLING TIME / 11.06.2021
Solo show / DNAP

Beaux Arts de Paris

Le titre de mon exposition est lié au confinement et au sentiment souvent angoissant qui l’accompagnait. On voulait que le temps passe et le temps ne passait pas.

 

La peinture est en soi une pratique qui matérialise le temps qui passe. Chaque touche est le souvenir d’un instant.

Je considère mes toiles comme des résidus. Ce sont des morceaux de pensées, qui souvent restent inachevées. Ce sont des pièces de puzzle, des questions, parfois sans réponse, des éléments qui semble flotter sur mes toiles, dans un espace vide. C’est ce vide qui lie les éléments, cet espace, qui est aussi la trace du temps. Je traite ce vide qui se lit comme le fond, souvent avec juste du gesso, parfois en ajoutant des colorants. Ça m’aide à créer l’espace et une certaine profondeur illusionniste, car « le fond », le vide est très mat et les objets sont traités à l’huile.

Je questionne la durabilité de mes œuvres. La peinture à la fresque m’a poussé à me poser des questions liées au futur de la peinture, en essayant de créer des œuvres qui vont durer… Mais ces œuvres sont des fragments.

J’oppose le matériel et l’immatériel particulièrement dans cette série de morceaux de fresque. Après avoir fait des captures d’écran de mon blog, j’ai créé des résidus matériels de l’espace virtuelle du réseau sociaux.

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LOVE SONGS / 30.10.2020 - 30.11.2020

Exposition très personnelle d’un couple d’artistes : Norma Trif et Gabrieli Renato Darida. 

Galerie Paul & frères, 9 rue de le Comédie, 17100 Saintes

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L’exposition a été conçue pendant le confinement : Norma et Gabrieli se plongent dans leurs albums de photos en passant leurs albums de musique. Ils écoutent la peinture, ils voient la musique. Le temps se feuillette, le temps prend son temps.

Le temps de la peinture est long, comme celui du confinement, qui convient très bien à sa pratique. Les instantanés photographiques redécouverts, personnels, voire intimes, vont être transposés en peintures. Peintures d’après photos, peintures mémoire au second degré donc ; et l’une entraîne l’autre. Chacune est autonome mais, comme il en est pour chaque image, la juxtaposition peut en modifier la perception. 
Pas de travail à quatre mains : chacun alimente au fur et à mesure du temps une grande toile commune, un mur d’images. Celui d’Internet ? Celui des réseaux sociaux ? Celui de la galerie, de fait. Trois secondes avant que le film ne commence, comme semblent nous l'indiquer deux petits formats de Gabrieli.
Cette série se nomme Intimités, 27 tableaux, destinés à être éparpillés, sont présentés à la galerie. Ce sont des peintures aussi réalistes qu’énigmatiques.

Sur tout un mur de la galerie, l’une de ces toiles a été reproduite à fresque. L’origine en est une photo du mariage des parents de Gabrieli mais l’absence des visages et le recadrage permettent à chacun l’appropriation de l’image et sa lecture personnelle. Il en est de même pour toutes les autres œuvres présentées.

Une autre fresque attire notre regard : les racines d’un arbre sur lesquelles viennent s’accrocher une autre série peinte d’après photos. Alors, nous pouvons le lire comme un arbre généalogique. Et nous comprenons que tout cet ensemble est relié alors que chaque œuvre est indépendante.

Ailleurs, sur une grosse caisse des grains de sel se meuvent au rythme de sons qu’eux seuls semblent entendre. Nous voyons le son sans l’entendre. Mais ce qui nous est donné à voir là n’est-ce pas le travail du peintre, le dessin, le jeu des couleurs, les touches laissées sur la toile ? Le résultat d’une mélodie visuelle. 

Cette réflexion sur le voir et l’entendre est reprise dans la série Les Oiseaux de paradis, danse nuptiale de Norma.

En résonance avec l’ensemble de l’exposition, deux balançoires, à deux places chacune, sont suspendues dans l’espace. N’évoquent-elles pas la présence-absence des deux artistes qui nous laissent à voir leurs Love Songs du temps suspendu ?

Norma Trif et Gabrieli Renato Darida sont deux artistes roumains installés à côté de Paris, formés à Ecole nationale des Beaux-Arts de Paris pour Norma Trif, à l'université des Beaux–Arts de Cluj-Napoca (Roumanie) pour Gabrieli Renato Darida. Ils exposent régulièrement, notamment en Charente-Maritime. Ils sont artistes permanents de la galerie.  

                                                GHISLAINE ESCANDE

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